The Shadow’s Edge, qui sort demain en salles, marque le retour de Jackie Chan dans le rôle d’un vétéran de la police rappelé en renfort après un braquage spectaculaire, presque digne d’un cambriolage du Louvre. En face, une équipe de jeunes cambrioleurs épaulés par un vieux routier du crime, offrant une confrontation entre deux légendes de leur domaine : un vieux malfrat contre le vétéran incarné par Jackie Chan.
Sur le plan de l’action, le film tient clairement ses promesses. Les scènes sont nombreuses, impressionnantes et remarquablement chorégraphiées. Cascades, combats et poursuites montrent que Jackie Chan n’a rien perdu de son talent pour mêler fluidité, humour et virtuosité physique. C’est le vrai moteur du film.
En revanche, le scénario reste le point faible de The Shadow’s Edge. L’histoire manque de cohérence et accumule les facilités. Les malfrats, déjà riches, prennent des risques absurdes qui n’ont aucun sens. La police, quant à elle, enquête de manière presque enfantine, se promenant au hasard en espérant tomber sur les criminels. Bien sûr, ils y arrivent, mais uniquement parce que l’intrigue doit avancer.
Le film tente également de délivrer un message sur la supériorité de l’expérience humaine face à la technologie et l’IA, mais cela reste traité de manière simpliste.
Au final, on se retrouve avec un film à l’histoire décousue, parfois ridicule, mais rattrapé par une action spectaculaire et une énergie typique des productions portées par Jackie Chan.
Note : 3/5.
Un divertissement agréable et sans prise de tête, mais loin d’être un titre marquant dans la carrière de Jackie Chan.
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